"Gilets jaunes" : des salariés au chômage
Après trois semaines de conflit, le petit commerce aurait subi une baisse d'activité de 40%. Les secteurs des jouets et de l'alimentation sont les plus touchés.
Les pertes sont colossales et sans précédent pour les grands magasins parisiens. Le Printemps enregistre une perte de 30% de chiffre d'affaires depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". À Nîmes, dans le Gard, les conséquences des blocages se font déjà sentir. Plus aucun camion n'accède à une plateforme logistique de la grande distribution depuis trois semaines. Les marchandises, souvent des produits phares de Noël, s'entassent dans l'entrepôt. En attendant une sortie de crise, 80 intérimaires n'ont pas été renouvelés et 180 salariés sont au chômage partiel.
400 000 euros de pertes
À Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire), même problématique dans un supermarché. Faute d'approvisionnement, les rayons sont vides et les 130 salariés ont été placés en chômage partiel. Une situation difficile pour la plupart même si beaucoup disent comprendre les revendications des "gilets jaunes". "Ils ont raison sur le fond, sauf que la forme n'est pas bonne", estime Jonathan Bourgin-Barel, un employé. Les pertes s'élèveraient à 400 000 euros dans ce supermarché.
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