"Convoi de la liberté" : dernière ligne droite avant de gagner Paris
Les "convois de la liberté" se rapprochent de Paris, où un dispositif exceptionnel a été déployé pour éviter que la capitale ne soit bloquée. 7 200 policiers et gendarmes seront mobilisés durant le week-end.
Des participants aux "convois de la liberté" se sont rassemblés dans la soirée du jeudi 10 février sur un parking à Calais (Pas-de-Calais). Parmi eux, Robert, 70 ans, a passé la nuit dans sa fourgonnette. Routier à la retraite et vacciné, il a été de tous les combats. "J'ai fait les gilets jaunes depuis 2019, et je ferai toujours les gilets jaunes", confie-t-il. Ils sont contre le vaccin, pour le pouvoir d'achat ou simplement mécontents. "L'idée c'est de partir ensemble, de faire convoi ensemble, (…) de se rassembler, à un moment donné où le gouvernement veut nous diviser", explique une femme.
Des convois animés d'intentions pacifiques
Près de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), les participants s'apprêtaient dans la matinée du vendredi 11 à partir, après avoir fraternisé la veille. "On est là pour notre cause, On estime que c'est la bonne, et c'est tout", confie un homme. Au même moment, à Mulhouse (Haut-Rhin), un autre convoi se met en marche. Tous se disent non-violents, et animés d'intentions pacifiques. "La liberté on l'a perdue, l'égalité a disparu aussi, mais regardez, la fraternité est de retour", se réjouit un homme. Venus de toute la France, ils espèrent arriver dans la capitale dans la soirée du vendredi 11 février, où 7 200 policiers et forces de l'ordre ont été mobilisés.
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