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"Ce n'est pas moi qui ai été attaqué, c'est la République" : Benjamin Griveaux réagit à l'intrusion violente dans la cour de son ministère

Les locaux de son ministère, ont été évacué samedi 5 janvier en fin d'après-midi après une intrusion violente à l'aide d'un engin de chantier dans la cour.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Ce n'est pas moi qui ai été attaqué aujourd'hui, c'est la République, les institutions, la forme démocratique du gouvernement" a assuré à franceinfo Benjamin Griveaux. Samedi 5 janvier, le secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, porte parole du gouvernement a dû être évacué de son bureau après une violente intrusion dans la cour de son ministère

"Que ceux qui souhaitent l'insurrection, le soulèvement armé, appellent les Français à prendre les armes ou veulent marcher sur l'Élysée sachent que la République se tient debout, que nous ne céderons rien et que force restera toujours à la loi", a lancé Benjamin Griveaux.

J'étais en train de travailler au ministère. Il était environ 16h30 quand des personnes qui étaient dans la rue, certaines avec un gilet jaune, d'autres sans gilet jaune, ont subtilisé un engin de chantier pour défoncer la porte en bois du ministère, puis la grille, pour endommager assez gravement deux véhicules à l'intérieur et casser quelques vitres

Benjamin Griveaux

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"Mes équipes, les personnels présents ont été mis en sécurité le temps que ceux qui étaient présents quittent le ministère. Ce n'est jamais très agréable d'avoir des gens qui arrivent et qui veulent tout casser avec un engin de chantier. Je salue le calme qui a été celui des personnels et de mon officier de sécurité", a ajouté le porte-parole du gouvernement.

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