Arrestation de Maxime Nicolle en marge du défilé du 14-Juillet : "Il est ciblé parce qu'il est l'une des figures des 'gilets jaunes'", dénonce son avocat
Maxime Nicolle, figure du mouvement des "gilets jaunes", a été interpellé dimanche matin et placé en garde à vue pour "organisation d'une manifestation illicite". Il a été relâché dans l'après-midi.
Maxime Nicolle a été interpellé peu avant 9 heures dimanche 14 juillet sur l'avenue de Friedland, une artère qui n'est pas dans le périmètre interdit aux rassemblements de "gilets jaunes" par la préfecture de police, pour "organisation d'une manifestation illicite". Il a été libéré vers 16h et la procédure à son encontre a été classée sans suite. Pour son avocat, Juan Branco, "il est ciblé parce qu'il est l'une des figures des 'gilets jaunes'', a-t-il dénoncé sur franceinfo. Il sait très bien qu'à travers lui on cherche à humilier le mouvement et lui donner le coup final."
L'avocat dénonce des arrestations préventives sans délit
Maxime Nicolle "est parfaitement conscient qu'il n'a commis aucun délit", a encore assuré son avocat. Il a été arrêté "par 15 policiers casqués qui sont arrivés à moto, l'ont encerclé et l'ont envoyé directement en garde à vue en disant 'ça y est, on a trouvé le troisième'", a-t-il affirmé. "C'est inquiétant qu'on ait en pleine rue des arrestations préventives pour des personnes qui n'ont à aucun moment commis la moindre illégalité", a poursuivi l'avocat. Selon Juan Branco, Maxime Nicolle avait seulement prévu de tourner le dos au président de la République lors de sa descente des Champs-Elysées. "Il faut s'interroger sur notre degré d'acceptation des dérives actuelles du gouvernement", a-t-il estimé.
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