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Agnès Buzyn "Nous avons fait des choix pour tenir compte des revendications"

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Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 18 décembre.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 18 décembre. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 18 décembre. (France 2)
Article rédigé par France 2
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Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 18 décembre. 

Emmanuel Macron donne le coup d'envoi du grand débat national mardi 18 décembre. "Les Français ne semblent pas forcément percevoir à quoi servent leurs impôts, la fiscalité écologique a été mal perçue, tout cela nécessite que l'on pose sur la table les questions", explique Agnès Buzyn sur le plateau des "4 Vérités", mardi 18 décembre. 

La hausse de 100 euros concernera finalement moins de la moitié des smicards. "Nous n'avons aucun intérêt collectif à donner de l'argent, 100 euros par mois à des familles qui en touchent 8 000 ou 9 000 par mois, nous avons souhaité exclure les familles à fortsrevenus", détaille la ministre. Les CAF disent qu'elles ne sont pas prêtes. "On peut le faire par internet, de façon dématérialisé, on n'est pas obligé de se déplacer et on doit le faire avant le 25 janvier pour pouvoir toucher la prime d'activité le 5 février", précise la ministre. 

Grippe : "stocks de vaccin écoulés" 

"Nous avons fait des choix pour tenir compte des revendications qui avaient été faites et notamment ce caractère injuste ressenti par les retraités sur la hausse de la CSG", explique Agnès Buzyn. Sur la réforme du reste à charge, elle reçoit aujourd’hui les mutuelles au ministère de la Santé pour discuter de sa mise en œuvre. "Il n'y a aucune raison d'augmenter les tarifs en raison du reste à charge zéro", assure la ministre. Sur la grippe, elle se félicite : "C'est la première fois en France que nous arrivons à écouler tous les stocks de vaccin. Ce qui veut dire que le message de la vaccination antigrippale est passé", conclut Agnès Buzyn. 

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