1er-Mai : un enjeu décisif pour le gouvernement
Après les annonces d'Emmanuel Macron jeudi 25 avril pour répondre à la crise des "gilets jaunes", le 1er mai sera un enjeu particulier pour l'exécutif.
Le 1er-Mai 2019 risque d'être le théâtre de violentes manifestations. Après cinq mois de crise des "gilets jaunes" et un an après la dernière fête du Travail où des violences avaient éclaté entre forces de l'ordre et Black blocs, l'enjeu de la journée est très politique. "Si Paris devait être à feu et à sang, s'il devait y avoir des blessés, de la casse, des dérapages, toutes les annonces faites la semaine dernière par Emmanuel Macron seraient éclipsées, balayées, par les questions de sécurité publique et l'exécutif veut absolument l'éviter", explique la journaliste Hélène Hug, en direct du palais de l'Élysée.
Christophe Castaner n'a pas droit à l'erreur
"C'est pourquoi le dispositif de sécurité sera 'délirant', selon un conseiller. Pour Emmanuel Macron, pas question de quitter Paris, le chef de l'État suivra l'évolution de la situation depuis son bureau de l'Élysée". Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, affaibli de samedi en samedi par la crise des "gilets jaunes", joue aussi gros. "Il n'a aucun droit à l'erreur", conclut la journaliste.
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