Taxe pollution aérienne : l'UE se dit prête à riposter
On ne connaît pas encore la nature de ces représailles, mais l'Union européenne fait savoir qu'il est hors de question de céder aux menaces. Hier, Louis Gallois, président exécutif d'EADS-Airbus, annonçait que la Chine avait gelé la vente de 45 appareils, pour s'opposer à la taxe carbone mise en place par l'UE.
Aujourd'hui lors d'une réunion des ministres de l'Environnement à Bruxelles, la Commissaire chargée du Climat, Connie Hedegaard, a averti que "si des pays décident des mesures discriminatoires contre des
sociétés européennes, la Commission prendra immédiatement les mesures appropriées, en étroite collaboration avec les autorités des Etats membres concernés ".
Depuis le 1er janvier, la législation oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dont la Chine, les Etats-Unis et la Russie, contestent la mesure.
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