Cet article date de plus de douze ans.

Des usagers en colère vont faire circuler un "TGV fantôme" la veille du pont de l'Ascension

Des abonnés en colère de la ligne TGV Paris-Le Mans-Angers-Nantes ont bloqué toutes les réservations d'une rame de TGV la vielle du long week-end de l'Ascension. Ils protestent contre les retards à répétition et la politique tarifaire de la SNCF.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est une idée qui risque bien de couter cher à la SNCF.
Les abonnés de la ligne TGV Nantes/Angers/Le Mans/Paris ont tous réservé plusieurs places sur le TGV Nantes/Paris du mercredi 16 mai. Ces abonnés au forfait peuvent acheter des places 1,50 euros (en plus de leur abonnement mensuel de 500 à 600 euros). Ce jour là, ils ne monteront pas dans le train. Le TGV voyagera à vide.
En créant ce "TGV fantôme", les adhérents de l'association La défense des abonnés de la ligne Atlantique (Ladala) veulent protester contre les retards à répétition et la politique tarifaire de la SNCF.
"Les retards restent notre lot hebdomadaire avec toutes les conséquences sur la vie professionnelle et sur la vie privée que cela implique ", a déploré Pascal Mignot de l'association qui revendique 250 abonnés.

Un "TGV fantôme", une initiative qui pourrait bien se produire également dans d'autres régions ou là aussi les retards sont nombreux.

Le directeur TGV des Pays de la Loire est étonnée par cette action. Christophe Martin estime qu'il y a pourtant eu de nombreuses réunions de concertation avec les abonnés. Pour lui, des "avancées ont été réalisées sur un certain nombre de sujets ".

La Ladala, qui a lancé l'an passé une grève de présentation des titres de transport pour protester contre la dégradation du service, juge insuffisante une indemnisation de 115 euros récemment allouée par la SNCF et demande l'annulation de l'augmentation de 1,7% du prix des abonnements prévue au 1er juillet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.