Des bus modernes, mais à moitié vides. Des dizaines de lignes souvent désertées. C'est le cas dans de nombreuses villes moyennes de France. Alors les communes commencent à s'interroger sur le maintien de ces bus. Par exemple à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), 10% des habitants seulement prennent le bus une fois par semaine, principalement des seniors ou des scolaires.Une addition saléeDouze lignes peu fréquentées et une navette gratuite qui coûte cher à la collectivité : 4,5 millions d'euros l'an dernier. Et les recettes sont maigres : 13% proviennent des tickets, quasiment pas de publicité. Le réseau est surtout payé à 86% par une taxe transport versée par les employeurs locaux. Des économies sur les bus permettraient de financer des pistes cyclables ou un parking relais par exemple. Pour faire des économies, Brive envisage de remplacer certains bus par des navettes de petite taille, deux fois moins chères. A Beauvais, au 1er septembre, le nombre de lignes de bus passera de 13 à 8 (Oise).