Circulation alternée : comment expliquer cette pollution persistante ?
Si ce pic de pollution intervient au printemps ce n'est pas tout à fait un hasard car se cumulent en cette période les habituelles émissions routières et industrielles, les chauffages toujours allumés et les épandages d'engrais dans les champs. Lesquels se recombinent en particules fines. Un cocktail qui n'est pas dissipé par la météo.
Pas de pluie, pas de vent, la pollution stagne
Un anticyclone stagne depuis la semaine dernière sur le nord de l'Europe. Avec un ciel clair, la chaleur accumulée au sol en journée remonte le soir. Cela forme une sorte de couvercle qui emprisonne les particules fines. Pas de pluie non plus pour les emporter, ni de vent pour les disperser. Le seul léger souffle la semaine dernière est malheureusement venu de l'est et non de l'océan apportant donc encore des polluants issus du continent.
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