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Savoie : la gardienne du refuge doit "savoir tout faire"

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Savoie : la gardienne du refuge doit "savoir tout faire"
Savoie : la gardienne du refuge doit "savoir tout faire" Savoie : la gardienne du refuge doit "savoir tout faire" (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Sébastien, J-P. Rivalain
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Dans le massif du Beaufortain en Savoie, se niche un refuge de montagne, à plus de 200 mètres d'altitude. En ce moment, il ne désemplit pas, c'est aussi un moyen de déconnecter et de se couper du monde.

Au sommet d'un vallon, il est comme une sentinelle qui domine le paysage. C'est le seul lieu de vie dans un univers de neige et de glace. Le refuge du Nant du Beurre, isolé à plus de 2000 mètres d'altitude, demande un peu d'effort pour y venir. Il faut compter environ 2h30 de montée. "Si on y arrivait facilement en voiture, ça ne serait pas intéressant", remarque un randonneur. En guise de récompense, une bonne crêpe préparée par la gardienne du refuge, Pascale Meyer.

À pied d'œuvre pour repartir

Plutôt calme la journée, c'est le soir, au coucher du soleil que le refuge s'anime vraiment, avec des arrivées qui s'échelonnent jusqu'à la tombée de la nuit. Une course commence alors pour la gardienne des lieux, à la tête du refuge depuis près de dix ans, avec deux employés. "Il faut savoir tout faire", résume Pascale Meyer, qui passe tout l'hiver, jusque mi-avril, dans son refuge. La nuit en refuge permet d'être à pied d'œuvre pour repartir en montagne. Le refuge du Nant du Beurre va retrouver son calme jusqu'au soir, avec l'arrivée de nouveaux visiteurs.

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