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Oman : l'épreuve du désert pour les cyclistes d'une course extrême

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Durée de la vidéo : 6 min
Oman : l'épreuve du désert pour les cyclistes d'une course extrême
Oman : l'épreuve du désert pour les cyclistes d'une course extrême Oman : l'épreuve du désert pour les cyclistes d'une course extrême (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Suite du voyage un peu fou à vélo au sultanat d'Oman. Les participants à cette course extrême se trouvent désormais dans le désert. Le corps et l'esprit sont mis à l'épreuve.

Le paysage est aride, balayé par les vents contraires du sultanat d'Oman. Après 66 heures de course, Paul François Colonna d'Istria est loin des autres concurrents. Il fait sa traversée du désert. "Je suis en pleine crise de la cinquantaine. Ma femme m'a dit d'aller faire du vélo, du coup je suis là. On a le temps de réfléchir sur le vélo. L’intérêt, c'est seulement de réfléchir, pas de trouver une réponse", explique le coureur.

La fatigue se fait ressentir

Souvent, l'esprit divague. Parfois, le corps dit stop. Jean-Jacques et Clémence Raffi ont le nez dans leur trousse de soins. Le père souffre d'un début de tendinite au genou. Cette petite pause attise la curiosité des enfants. Mais pas le temps de s'éterniser, à 300 kilomètres de l'arrivée, avec un genou douloureux. C'est la deuxième fois que Jean-Jacques et Clémence Raffi font une course de ce genre ensemble. Pédaler entre père et fille a renforcé leur complicité. Une passion qui au fil des kilomètres exalte les émotions.

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