Cet article date de plus de deux ans.

Disneyland Paris : 30 ans de rêve… et de conquête des terres agricoles

Publié
Temps de lecture : 1min
Disneyland Paris : 30 ans de rêve… et de conquête des terres agricoles
Disneyland Paris : 30 ans de rêve… et de conquête des terres agricoles Disneyland Paris : 30 ans de rêve… et de conquête des terres agricoles
Article rédigé par France 3 - G. De Florival, O. Poncelet, B. Veran, N. Leydier, L. Barbier
France Télévisions

Disneyland Paris fête ses 30 ans, mardi 12 avril. Le parc, première destination touristique en Europe, attire 10 millions de visiteurs chaque année. Son succès commercial a dopé l'économie locale, mais grignote chaque année un peu plus sur les terres agricoles de la région... 

Mickey et Minnie ont soufflé leurs 30 bougies en France, mardi 12 avril. Pour l'occasion, des fans de Disney du monde entier avaient fait le déplacement. "On ne voulait pas manquer ça, on est spécialement ici pour le trentième anniversaire", confie un homme, en anglais. Pour accueillir Mickey et ses 16 000 salariés, tout le territoire a dû se transformer. Des gares ont été construites, des autoroutes tracées, et des villes entières ont poussé sur les terres agricoles. 

La disparition de la vie de village 

Les infrastructures ont attiré les entreprises : 7 000 entreprises se sont installées en 30 ans. Le dynamisme profite également aux villages alentours, comme Montévrain (Seine-et-Marne), qui accueille sur ses terres une partie du parc. "J'ai pris la mairie, on était 4 500 habitants il y a 13 ans, aujourd'hui on est à peu près 15 000", note Christian Robache, le maire de la commune

Certains habitants de la région sont plus mitigés, car les nouveaux arrivants ont remplacé les rares agriculteurs de l'époque, et fait disparaître la vie de village. "Avant, c'était plus sympa. Les gens se causaient plus facilement. Maintenant, on ne connaît plus beaucoup de monde", déplore Suzanne Fayart, installée près du parc, à Chessy (Seine-et-Marne), depuis 60 ans. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.