Tentative de chiffrage du coût des grèves

Bercy a donc sorti ses calculatrices et c'est la ministre de l'Economie elle même qui ce matin a révélé le résultat de l'opération : "On sait faire un chiffrage, la fourchette est large, entre 200 et 400 millions d'euros par jour". Les grèves ont donc un coût financier selon le ministère, auquel s'ajoute selon Christine Lagarde, un "préjudice moral".

"On est sorti de la crise dans des conditions plutôt bonnes et il ne faut pas aujourd'hui peser sur cette reprise avec des mouvements qui sont douloureux pour l'économie française, très douloureux pour un certain nombre de PME", a-t-elle ajouté.

Et la colère gronde chez les patrons de petites et moyennes entreprises. "Ces actes de blocage s'apparentent à du terrorisme économique", a tonné le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, dans le Parisien. Un point de vue partagé par le Medef, principale organisation patronale, qui s'est alarmé dimanche de "la gravité de (son) impact sur l'économie" et a réclamé un moratoire sur le paiement de charges pour les entreprises les plus touchées par la crise.

Caroline Caldier, avec agences