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Soldes : les commerçants craignent que la situation sanitaire et l'inflation pèsent "immanquablement"

Selon l'Alliance du Commerce, le bilan des soldes en Lorraine, commencé avec 10 jours d'avance, enregistre pour l'heure, une baisse de la fréquentation de l'ordre de 40 %.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Soldes (illustrations). (THIBAULT LECOQ / RADIO FRANCE)

"La situation sanitaire va immanquablement peser sur notre activité au mois de janvier", a indiqué mercredi 12 janvier sur franceinfo Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du Commerce et délégué général de l'Union du grand commerce de centre-ville (UCV), alors que les soldes d'hiver commencent. Selon ses chiffres, en Lorraine, où les soldes ont débuté avec deux semaines d'avance, "le bilan est particulièrement impacté par la situation sanitaire" avec "une baisse de fréquentation de 40 % par rapport aux soldes de janvier 2020".

Par ailleurs, en raison du "télétravail, beaucoup de travailleurs ne vont plus sur leur lieu de travail et ne se rendent plus dans les magasins", a déploré le directeur général de l'Alliance du commerce. Il faut toutefois, selon lui, attendre le bilan du premier week-end des soldes au niveau national, "plus important" que le premier jour. "Ce qui est important dans les soldes, ce sont les 15 premiers jours qui donnent l'élan", a précisé Yohann Petiot.

Des achats plus (eco)responsables

S'il reconnaît un "changement de société un peu plus profond" et une volonté "des clients à faire en sorte que leurs achats soient un peu plus responsables", il a rappelé qu'il y avait surtout un "vrai critère pouvoir d'achat" avec "des clients qui font aussi attention au prix" et pour qui "les soldes ont toujours de l'importance". "C'est un moment essentiel pour le commerçant qui peut vendre à perte, écouler ses stocks de fin de saison, mais aussi pour les clients qui peuvent se faire plaisir à un prix attractif en magasin", a-t-il ajouté. "C'est surtout le seul moment d'animation commerciale collective en magasin", a poursuivi Yohann Petiot, estimant qu'il y a "un attachement" à cette période commune à tous les acteurs du secteur.

"L'une des craintes que nous avons, c'est que l'inflation qui augmente pèse sur la consommation", a également reconnu Yohann Petiot. "Nous sommes, c'est vrai, dans une période un peu plus difficile que celle que nous attendions", a-t-il ajouté, appelant le gouvernement à être "très attentif" à l'évolution de la situation. "On a connu un mois de décembre 2021 positif dans notre secteur, malheureusement un début d'année 2022 beaucoup plus compliqué", a-t-il conclu.

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