Refus de la misère : Liliane, une retraitée, témoigne
Ce 17 octobre, c'est la journée mondiale du refus de la misère. Pour éviter de tomber dans la précarité, des retraités sont obligés de trouver des petits boulots.
Ce mardi 17 octobre est la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Près de neuf millions de personnes en France sont concernées. Depuis ses 16 ans, Liliane a beaucoup travaillé. Employée de maison, femme de chambre à l'hôtel, garde à domicile, quand elle a eu tous ses trimestres il y a un an, elle pensait pouvoir se consacrer entièrement à ses petits-enfants. Mais la faiblesse de sa retraite et de la pension d'invalidité de son mari rend indispensable le petit plus qu'apporte la distribution des prospectus.
Elle n'attend rien des élus
La misère, Liliane la décrit comme un engrenage. Elle l'a vécu aussi comme une fatalité dont elle n'est jamais totalement parvenue à s'extirper. Quand la tempête se calme, le souvenir des temps les plus difficiles revient assombrir les faibles éclaircies. Car la plus grande inquiétude de Liliane et Michel, c'est de devoir un jour dépendre de leurs enfants. Ils souffrent aussi de ne pas pouvoir gâter leurs petits-enfants. Liliane croit en la solidarité des plus pauvres entre eux, mais elle n'attend rien des élus pour éradiquer la misère.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.