: Vidéo Réforme des retraites : attendu par des manifestants gare de Lyon, le ministre de l'Education dénonce une "tentation de la violence"
La scène était symbolique de la difficulté des membres du gouvernement à se rendre sur le terrain sans être interpellés par des opposants à la réforme des retraites. De retour d'un déplacement déjà perturbé à Lyon, lundi, le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, était attendu par des dizaines de manifestants dans le hall de la gare de Lyon à Paris. Après avoir patienté quelques minutes dans sa rame, il a finalement été escorté hors du bâtiment par le sous-sol des quais. "Ce qui s'est passé hier est préoccupant", dénonce-t-il mardi 25 avril sur franceinfo.
Le rassemblement de la gare de Lyon n'avait "pas grand-chose à voir avec une manifestation", estime Pap Ndiaye. Ce dernier établit une distinction avec celles qui l'avaient accueilli plus tôt dans la journée à Lyon, où des participants avaient tenté de s'introduire dans un institut qu'il devait visiter.
"Il y a là, je pense, une tentation de la violence chez un certain nombre de personnes qui se sont rendues à la gare de Lyon, pas toutes", a ajouté sur franceinfo le ministre de l'Education. "J'en ai croisé quelques-uns dont la violence des propos peut laisser penser qu'ils pouvaient s'en prendre physiquement à moi".
Plus tôt, mardi, Pap Ndiaye avait réagi sur Twitter à un des appels à manifester lancés lundi à son encontre dont il estime qu'ils invitaient à la violence.
"Ma détermination reste sans faille pour aller à la rencontre des élèves et des professeurs, écouter, répondre aux interrogations. Le débat est nécessaire ; la violence en est l'exact opposé", avait écrit le ministre.
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