Réforme des retraites : une opération "ville morte" à Rennes
Dès le petit matin du lundi 20 mars, un premier barrage apparaît sur la rocade sud de Rennes (Ille-et-Vilaine). La barrière de fortune est tenue par plusieurs dizaines d’étudiants et de syndicalistes. Très vite, de longues files de véhicules se forment. "Ça se passe plutôt bien. Les gens sont plutôt souriants", observe un syndicaliste. "Je comprends, oui. Puis il faut arrêter de prendre les gens pour des cons", soutient de son côté un automobiliste. Les forces de l’ordre sont intervenues, usant notamment de grenades de désencerclement.
Un dépôt de carburant bloqué
Le jeu du chat et de la souris entre manifestants et forces de l’ordre s’est poursuivi durant toute la matinée. Certains automobilistes ont passé des heures dans leur voiture. "S’il faut qu’ils fassent ça pour que ça bouge, (…) on soutient", affirme une femme. Un dépôt de carburant a été bloqué au sud de Rennes, empêchant les camions de faire le plein. Une cinquantaine de militants CGT et FO de tous métiers se sont rassemblés. La circulation a pu reprendre en fin de matinée. Tous les barrages ont été levés.
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