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Réforme des retraites : le projet de loi actuel n'est "pas juste", estime le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger

Auprès du "Journal du Dimanche", Laurent Berger juge qu'il "faut sécuriser davantage les transitions dans la fonction publique", et "aller plus loin sur le minimum de pension".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lors d'un point presse à Matignon, à Paris, le 10 janvier 2020.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

A la veille de l'examen de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime que le projet de loi actuel n'est "pas juste", dans un entretien au Journal du dimanchedimanche 16 février. Les députés, qui vont commencer lundi à examiner le texte en séance plénière, "ont compris, je crois, que le projet tel qu'il est aujourd'hui, s'il ne comporte pas d'éléments sur la pénibilité au travail, ne serait pas juste", affirme le leader syndical. 

Au-delà, observe Laurent Berger, "il faut sécuriser davantage les transitions, dans la fonction publique notamment pour les agents de catégorie C, et aller plus loin sur le minimum de pension". Un point "fondamental", poursuit-il, reste la question de la "réparation pour ceux occupant un métier pénible : ils doivent pouvoir partir plus tôt en retraite".

Berger critique "l'impréparation" du gouvernement

Renouvelant sa demande de négociations par branche, Laurent Berger en appelle au Medef "qui ne veut pas en entendre parler", mais aussi au "gouvernement car, in fine, c'est lui qui décide".

Le patronat a, selon lui, "d'abord dit qu'on ne pouvait pas mesurer (la pénibilité) individuellement. Puis que c'était compliqué collectivement. Et maintenant, il refuse de négocier dans les secteurs !" "Le Medef est d'accord pour faire de la prévention de la pénibilité et de la reconversion. Mais pas pour réparer les dégâts ! Cette attitude, si elle perdurait, mettrait par terre l'équilibre de la réforme", estime le responsable syndical. A propos du gouvernement, Laurent Berger affirme s'inquiéter de "l'impréparation qu'on vit depuis des mois".

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