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Réforme des retraites : la CFDT a "toujours" recherché le "compromis", répond Laurent Berger à Emmanuel Macron

Dans une interview conjointe aux "13 heures" de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a estimé que les partenaires sociaux n'avaient pas proposé de "compromis" sur la réforme des retraites.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le secrétaire général de la  CFDT, Laurent Berger, à Paris, le 10 janvier 2023. (JULIEN DE ROSA / AFP)

"Nous avons toujours fait preuve de responsabilité et de recherche du compromis", répond le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, à Emmanuel Macron, mercredi 22 mars sur France Inter. Dans une interview à TF1 et France 2, à la mi-journée, le président de la République a regretté "qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis", visant particulièrement la CFDT. "C'est un mensonge", martèle le syndicaliste.

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"La CFDT a non seulement proposé d'autres sources de financement possibles une fois que nous avions compris que le président de la République et le gouvernement voulaient aller sur un report de l'âge", affirme-t-il, et "avant cela, nous avions proposé de repartir sur un système universel des retraites qui soit peut-être un peu plus simple que ce qui avait été esquissé en 2019".

"Ce n'est pas la CFDT qui a changé d'avis et qui n'a pas cherché de compromis. C'est, je crois, le gouvernement et, au-delà du gouvernement, le président de la République."

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

sur France Inter

"Alors qu'il y a un embrasement, d'une certaine manière, en tout cas trop de violence à notre goût, qui s'exprime ces derniers jours, on attendait de l'apaisement, on attendait une volonté de sortir de cette zone de conflictualité", déplore Laurent Berger. Or, "ce qui nous est renvoyé, c'est 'vous n'avez pas compris, c'est 'vous n'êtes pas responsables' ou 'vous n'avez jamais fait de propositions'".

"Je crois que demain, il faut qu'il y ait du monde dans les rues pour faire comprendre que de façon très pacifique, très responsable, les travailleurs et travailleuses sont en désaccord avec le président de la République", conclut le syndicaliste.

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