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Pension minimale à 1 200 euros : il n'y a eu "ni mensonge, ni gonflette" de la part du gouvernement, affirme Olivier Dussopt

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo, Aurélien Thirard
Radio France
Le ministre du Travail assure sur franceinfo qu'il n'y a "ni mensonge, ni gonflette" du gouvernement sur les pensions de retraites, dans le cadre du débat sur la réforme des retraites.

Il n'y a eu "ni mensonge, ni gonflette" de la part du gouvernement à propos de la promesse d'une pension minimale à 1 200 euros pour les retraités les plus pauvres, a affirmé ce lundi le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur franceinfo, interrogé sur la réforme des retraites. "Il faut accepter que les choses soient complexes", s'est-il défendu.

La semaine dernière, le ministre a admis que 20 000 nouveaux retraités au mieux atteindraient une pension minimale de 1 200 euros avec la réforme des retraites, soit moitié moins que le nombre brandi mi-février par le même ministre. 

Le ministre du Travail "maintient tous les chiffres"

"Je maintiens tous les chiffres que j'ai dit", a martelé Olivier Dussopt qui assure n’avoir "jamais" menti sur ces chiffres. "Nous avons toujours dit que la pension à 1 200 euros était pour une carrière complète au smic et à temps plein", a-t-il affirmé. Le ministre a ensuite détaillé que "sur les 17 millions de retraités français, grâce à cette garantie minimale, 1,8 million de retraités actuels vont avoir une revalorisation au mois de septembre, et la moitié aura une revalorisation entre 70 et 100 euros bruts par mois".

Olivier Dussopt a ensuite indiqué que "grâce à cette réforme, 200 000 nouveaux retraités par an, sur 800 000, vont avoir une pension plus importante, une meilleure retraite que sans la réforme, entre 25 et 100 euros par mois".

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