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Mobilisation contre la réforme des retraites : "Jeudi, les gens pourront manifester contre le projet du gouvernement sans crainte", promet Gérald Darmanin

Invité de France Bleu Gironde mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin justifie l'intervention de la police "avec la force" lors des dernières manifestations.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu Gironde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, était l'invité de France Bleu Gironde le mercredi 12 avril (FRANCE BLEU GIRONDE / RADIO FRANCE)

"Jeudi, les gens pourront manifester contre le projet du gouvernement sans crainte, et en étant encadrés positivement par la police et la gendarmerie", promet mercredi 12 avril sur France Bleu Gironde le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Il dénonce l'action "de certains, et notamment à l'ultra gauche qui utilisent des moments de manifestation pour pourrir le message social, s'en prendre aux policiers et gendarmes et s'en prendre aux symboles de la République". Le ministre fait ici référence au feu du porche de la mairie de Bordeaux, après la mobilisation du 23 mars.

Face aux violences qui ont éclaté en marge de ces manifestations, et notamment les manifestations spontanées organisées le soir, Gérald Darmanin justifie l'intervention "de la police avec la force". "Face à ceux qui utilisent ces moments pour essayer de mettre le chaos, il est évident que la réponse de la police et de la gendarmerie est une réponse par la force légitime", estime le ministre de l'Intérieur. Il cible à la fois "les groupuscules d'ultra gauche, ou d'ultra droite dans certains cas".

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Gérald Darmanin revient également sur les accusations de violences policières qui se multiplient depuis le début du mouvement social. Il soutient que "les policiers et gendarmes sont là pour garantir le droit de manifester". Il leur apporte son soutien, en affirmant que ces forces de l'ordre "font un métier extrêmement difficile, et ils le font avec sens de l'honneur et déontologie". "S'il y a des policiers ou des gendarmes qui ne respectent pas les valeurs et la déontologie, individuellement ils doivent être sanctionnés", reconnaît-il.

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