Devant le palais de justice de Nice (Alpes-Maritimes), une centaine d'avocats en grève est bien décidée à continuer ce mouvement, inédit dans sa longueur et sa mobilisation. Cela fait déjà quatre semaines et le tribunal est à l'arrêt, lundi 3 février. "Aucune audience prud'homale, première instance, cour d'appel, toutes nos audiences sont, depuis un mois, renvoyées. Ce qui a pour nous des conséquences économiques qui ne sont pas forcément évidentes à gérer, mais on tient bon", explique Me Olivier Romani, avocat du droit du travail.Le gouvernement entend mettre fin à leur régime autonomeDans l'ensemble des 164 barreaux français, des manifestations, des jugements décalés, des délais rallongés. Il n'y a aucun chiffre officiel sur l'impact de la grève, mais des milliers de dossiers en souffrance s'accumulent. Selon les avocats, c'est le seul moyen d'action contre le gouvernement qui entend mettre fin à leur régime autonome.