Sur tout le territoire, les opposants à la réforme des retraites se sont mobilisés dimanche 1er mars, au lendemain du recours du Premier ministre à l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte à l'Assemblée nationale. Dans le centre de Nice (Alpes-Maritimes), ils étaient plusieurs centaines à manifester contre cette annonce. Au Havre (Seine-Maritime), la permanence de campagne d'Édouard Philippe, candidat aux municipales, a été vandalisée.Une lettre envoyée aux syndicatsPour calmer le jeu, le chef du gouvernement a envoyé une lettre aux organisations syndicales, les invitant à continuer le dialogue. "La fin des débats en première lecture à l'Assemblée nationale ne constitue pas un aboutissement. Nous pouvons, nous devons faire encore évoluer le texte du projet de loi", écrit Édouard Philippe. Mais du côté des différentes centrales, on réfléchit plutôt à organiser une journée de mobilisation commune.