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Royaume-Uni : les dockers du principal port de fret britannique entament une grève prévue pour durer huit jours

C'est la première grève depuis 1989 pour ce port situé dans l'est de l'Angleterre qui traite environ quatre millions de conteneurs par an.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un porte-conteneur dans le port de Felixstowe, au Royaume-Uni, le 14 octobre 2021.  (STRINGER / ANADOLU AGENCY / AFP)

Une grève prévue pour durer huit jours a débuté, dimanche 21 août, dans le plus grand port de fret du Royaume-Uni, dernier épisode d'une série d'actions revendicatives touchant de nombreux secteurs pour demander de meilleurs salaires face à une inflation record.

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Après trois jours consécutifs de grèves ayant perturbé les transports, en particulier le rail, c'est au tour du port de Felixstowe d'être affecté dimanche. C'est la première grève depuis 1989 pour ce port situé dans l'est de l'Angleterre qui traite environ quatre millions de conteneurs par an.

Quelque 1 900 membres du syndicat Unite parmi lesquels des grutiers, des opérateurs de machines et des dockers ont cessé le travail pour demander des revalorisations de leur paie, en pleine crise du coût de la vie au Royaume-Uni. L'inflation a atteint en juillet 10,1% sur un an et pourrait dépasser 13% en octobre, le niveau le plus élevé d'un pays du G7.

Pas d'accord trouvé avec les responsables du port 

"Les docks de Felixstowe sont extrêmement rentables. Les derniers chiffres montrent qu'en 2020, ils ont réalisé 61 millions de livres sterling (près de 72 millions d'euros) de bénéfices", a déclaré la secrétaire générale de Unite, Sharon Graham.

De leur côté, les responsables du port de Felixstowe se sont dits "déçus que Unite n'ait pas accepté notre offre d'annuler la grève et de venir à la table pour des discussions constructives afin de trouver une solution". L'entreprise a dit avoir proposé une hausse de salaire qui lui semble "juste" de 8% en moyenne et proche de 10% pour les salariés les moins bien payés.

Le port "regrette l'impact que cette action aura sur les chaînes d'approvisionnement britanniques" et affirme travailler avec ses clients pour "limiter les perturbations".

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