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Pouvoir d’achat : dans un village du nord de l’Isère, le troc remis au goût du jour

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La rubrique "Une idée pour la France" nous emmène, lundi 17 avril, dans le nord de l’Isère, où les habitants sont devenus les rois du troc, grâce à Estelle Pithon-Monnet Elle a créé une page Facebook, "Le village solidaire", pour inciter ses voisins à faire du troc.
Pouvoir d’achat : dans un village du nord de l’Isère, le troc remis au goût du jour La rubrique "Une idée pour la France" nous emmène, lundi 17 avril, dans le nord de l’Isère, où les habitants sont devenus les rois du troc, grâce à Estelle Pithon-Monnet Elle a créé une page Facebook, "Le village solidaire", pour inciter ses voisins à faire du troc. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - E.Prigent, T.Simonet, E.Jacquin, V. Heurtel
France Télévisions
La rubrique "Une idée pour la France" nous emmène lundi 17 avril dans le nord de l’Isère, où les habitants sont devenus les rois du troc. Estelle Pithon-Monnet a créé une page Facebook, "Le village solidaire", pour inciter ses voisins à échanger.

"Mon idée pour la France, c’est le village solidaire, une communauté où le troc reprend toutes ses lettres de noblesse. Ce qui compte chez nous, ce n’est pas la valeur financière, mais les rencontres", déclare Estelle Pithon-Monnet, créatrice du "Village solidaire – Nord Isère". Pétillante, comme sa créatrice. L’idée est née il y a trois ans sur un célèbre réseau social. Troc d’objets divers, de services… Au départ, une simple page de mise en relation dans le Nord Isère, et aujourd’hui, plusieurs centaines d’annonces par jour sont publiées par une communauté de 15 000 membres. Parmi eux, Sandra Magaud, devenue serial troqueuse pour son jardin.

La rencontre et l’échange valent autant, voire plus, que l’objet du troc lui-même

Des outils, des plantes, des graines, et pour son intérieur, une lampe, des meubles et une grande partie de sa décoration provient du troc. "Moi, je trouve ça extraordinaire", dit-elle. Ce jour-là, rendez-vous est fixé sur un parking d’une zone commerciale. Les deux troqueuses sont devenues amies. Cette fois, l’objet de la nouvelle transaction est une série d’autocollants de décoration. En contrepartie, elle reçoit une confiture de marrons maison. Sur le village solidaire, la rencontre et l’échange valent autant, voire plus, que l’objet du troc lui-même.     

"Le troc s’installe sous différentes formes, en particulier sous la forme de supermarchés qu’on appelle les supermarchés inversés. Comme en Corse où il est installé dans un hangar, sur le site même de la déchetterie. Ça ressemble à une recyclerie, sauf qu’il n’y a pas de caisse, et que tout est gratuit", indique la journaliste Valérie Heurtel, sur le plateau du 13 Heures. Ce supermarché a permis de sauver 4 tonnes d’objet de l’enfouissement, l’année dernière.   

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