"Ma voix compte" : Bruno, ambulancier dévoué mais inquiet pour sa profession
À 48 ans, Bruno Basset constate que le métier d'ambulancier, qu'il est fier d'exercer, est confronté à une pénurie de personnel, faute d'une meilleure rémunération et de conditions de travail pas assez sereines.
"Il est temps d'agir pour cette profession et que le gouvernement prenne conscience d'à quel point ce métier est indispensable pour faire fonctionner les hôpitaux", affirme Bruno Basset, 48 ans, chef d'entreprise et ambulancier à Pierre-Bénite (Rhône). Investi dans son métier depuis qu'il a 16 ans, il décrit aujourd'hui "une pénurie de personnel, une fuite (...), une lassitude" qui ne permettent plus d'assurer les missions de service public.
"J'attends des paroles fortes"
Il faut dire que les ambulanciers gagnent "le SMIC, ou à peine plus, alors qu'on fait des heures incroyables. Autant aller chercher un métier moins contraignant, moins épuisant". À quelques semaines de l'élection présidentielle, Bruno Basset explique n'être "ni gauche ni droite. Je suis extrêmement indécis, j'attends des paroles fortes". Il réclame d'être mieux considéré, au regard de l'utilité sociale et des conditions de travail des ambulanciers.
"Ma voix compte" est une série de reportages qui donne la parole aux citoyens. Les équipes de reportage de franceinfo canal 27 ont sillonné les territoires pour aller à la rencontre des Français afin de les questionner sur leurs préoccupations et attentes vis-à-vis de la politique et en particulier des candidats à la présidentielle.
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