Plan pour Marseille : l'Assemblée nationale vote 32 millions d'euros de crédits en 2022 pour les transports
Cette mesure s'inscrit dans le cadre du plan annoncé par Emmanuel Macron en septembre pour relancer la deuxième plus grande ville de France.
Une mesure qui s'inscrit dans le cadre du plan "Marseille en grand" d'Emmanuel Macron. L'Assemblée nationale a voté vendredi 5 novembre 32 millions d'euros de crédits en 2022 pour les transports de la deuxième plus grande ville de France. Lors de son déplacement dans la cité phocéenne, le 2 septembre, le chef de l'Etat avait promis un milliard d'euros d'investissements dans les transports, notamment pour l'automatisation du métro, la création de quatre lignes de tramway et de cinq lignes de bus.
L'amendement adopté précise que le volet transports de ce plan mobilisera un total d'un "milliard d'euros" pour les "projets d'infrastructures de transports collectifs du quotidien prioritaires pour la métropole Aix-Marseille-Provence", dont 256 millions de subvention de l'État. Dans le budget 2022, cela se traduit par une tranche de 32 millions d'euros de crédits de paiement, gérés par l'agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2022, l’@AssembleeNat vient de confirmer l’engagement d’un milliard d’euros annoncé par le Président de la République pour soutenir les projets de #transports collectifs d'@AMPMetropole ⤵
— Aix-Marseille-Provence Métropole (@AMPMetropole) November 3, 202
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Une mesure jugée électoraliste par l'opposition
Le député LREM des Bouches-du-Rhône Saïd Ahamada n'a pas manqué de saluer "un engagement et une promesse tenus" pour aider Marseille qui "souffre d'inégalités territoriales". Cela vise à "désenclaver les quartiers Nord", selon sa collègue Zivka Park.
Dans l'opposition, le député Les Républicains Julien Aubert s'est dit "d'accord sur l'urgence" mais a regretté que l'échéance de "l'élection (présidentielle) permette d'accélérer le pas". Plusieurs députés ont ironiquement réclamé un déplacement présidentiel dans leur circonscription afin d'obtenir ce type de soutiens. "Ça m'embête un peu d'avoir l'impression d'avoir un président candidat qui commence à faire campagne", a abondé l'insoumis Éric Coquerel. Les députés examinaient la mission budgétaire dédiée à "l'écologie, au développement et aux mobilités durables".
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