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Plan de relance économique : 60 milliards d'euros "engagés" en France, selon Bercy

Le gouvernement est donc en passe d'atteindre son objectif de mobiliser 70 milliards d'euros d'ici la fin de l'année.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Lemaire, le 19 novembre 2021 à Paris.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Un signe de sortie de crise ? Environ 60 milliards d'euros ont été "engagés" dans le cadre du plan de relance de 100 milliards d'euros lancé fin 2020 pour soutenir l'économie française frappée par la crise sanitaire, selon un point d'étape publié, mardi 23 novembre, par Bercy. Le gouvernement est donc en passe d'atteindre son objectif de mobiliser 70 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, précise le ministère de l'Économie, qui estime que "les deux objectifs macro-économiques de court terme, fixés au lancement du plan de relance à l'été 2020, ont été atteints".

Non seulement l'activité économique a retrouvé son niveau d'avant-crise dès le troisième trimestre, selon la Banque de France et l'Insee, mais le taux de chômage a reflué, se félicite Bercy. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire doit présenter mercredi un bilan de l'exécution du plan lors du conseil des ministres.

La rapidité plutôt que la "qualité"

Dans le détail, 18 milliards d'euros ont été "engagés" (c'est-à-dire contractualisés entre l'État et les entreprises, ménages ou collectivités concernés) sur le volet dédié au renforcement de la compétitivité des entreprises, autant sur le volet dédié à la transition écologique et 23 milliards sur l'axe consacré à la cohésion sociale et territoriale (Ségur de la santé, soutien à l'emploi, aides aux collectivités.), a détaillé Bercy.

Alors que le comité chargé d'évaluer la mise en oeuvre de ce plan, financé à 40% par l'Union européenne, a estimé qu'il y avait un risque que le gouvernement ait parfois privilégié la rapidité sur la "qualité" des investissements soutenus par le plan, Bercy assume cette stratégie.

Par exemple sur la prime versée aux ménages pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement (MaPrimerénov). "Pour nous la première étape, la priorité qu'on assume, c'était bien de structurer la filière et de massifier la filière", pour atteindre un objectif de 700 000 rénovations par an et ainsi respecter les ambitions de la trajectoire nationale de décarbonation du secteur du logement, défend le ministère de l'Economie.

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