Néobanques : un modèle fragile mais viable
La première banque en ligne ouverte en France, ING, a annoncé la fin de son aventure après 20 ans de pertes. Elle laisse derrière elle un million de clients dans l’incertitude. Cet exemple peut être effrayant pour les clients de banques en ligne. Michel Perrier, journaliste pour France Télévisions, analyse si ces nouvelles banques sont trop fragiles.
"C’est vrai qu’aucune banque en ligne ne fait encore de bénéfice, alors qu’elles sont parfois implantées en France depuis plus de 10 ans", reconnaît le journaliste de France Télévisions, Michel Perrier, sur le plateau du 12/13 de France 3 jeudi 23 décembre. Le modèle reste tout de même viable pour plusieurs raisons : ces banques proposent désormais plus de services, et elles sont adossées à de grands groupes, comme Boursorama qui s’appuie sur Société Générale ou Monabanq sur le Crédit Mutuel.
La relation client reste primordiale
Ces banques physiques traditionnelles appuient les banques en ligne "parce que les consommateurs, et notamment les jeunes, multiplient les achats en ligne, une dynamique qui n’est pas prête de fléchir", explique Michel Perrier. D’ailleurs, précise-t-il, "30 à 40 % des nouveaux comptes sont des comptes de banques en ligne", ce qui peut être plus avantageux quand on est client. Ce contexte ne signe pas pour autant la fin des banques en agence, car "les gens ont besoin de la relation client", précise Michel Perrier.
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