Ne jetez pas vos machines, réparez-les
Vous pensez que votre lave-linge va tomber en panne juste après la fin de la garantie, vous ne faites pas confiance à un réparateur à domicile, vous vous souvenez avec nostalgie de vos premières machines qui duraient bien plus longtemps que maintenant. Ce n'est pas forcément le bon raisonnement.
Aujourd'hui, quand nous pensons électroménager, nous avons en tête l’obsolescence programmée qui limite volontairement la vie d’un appareil. Conséquence, au premier coup de faiblesse de notre machine on la jette et on en rachète une autre au prix le plus bas, puisque l’on sait qu’elle ne va pas durer. Une attitude que les marques ne veulent plus voir.
Depuis 2014, l’obsolescence programmée est un délit. La pratique est même punie de deux ans de prison et de 300.000 euros d'amende.
Racheter plutôt que réparer
Selon l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie, 4 fois sur 10 en cas de panne, il n y a pas de tentative de réparation, pas le moindre coup de fil à un professionnel. Résultat : 17 ateliers de réparation disparaissent chaque mois en France.
Pourtant, depuis le 1er mars 2015 et la loi Hamon, on voit apparaître une nouvelle étiquette sur les appareils neufs. Celle-ci indique pendant combien de temps on va pouvoir trouver des pièces de rechange.
La non-réparation est due au fait que cela coûte très cher : 130 euros en moyenne le dépannage, 30% à 40% pour les pièces détachées, 60% à 70% pour le déplacement et la main d’œuvre. Des prix qui poussent les consommateurs à changer les appareils ou à les réparer eux-mêmes par le biais de sites internet censés aider tout le monde à réparer.
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