Morbihan : un sabotier cherche un repreneur en urgence
Pour perpétuer la tradition, le dernier sabotier du Morbihan souhaite transmettre son héritage des sabots en bois, avant de partir à la retraite. Une production locale, éco-responsable et faite sur mesure.
À Camors (Morbihan), le sabot est un savoir-faire ancestral. En 38 ans d'activité, Claude Simon a façonné des centaines de milliers de sabots. À l'heure de la retraite, il est persuadé que les sabots restent dans l'air du temps : "Dans un jardin, c'est vachement utile, mais une cravate dans un bureau ? Ça laisse à désirer". C'est une chaussure solide, naturelle et éco-responsable qui fait la fierté de ce sabotier.
L'un des trois derniers sabotiers de Bretagne
Sa boutique est pleine à craquer, entre nouveaux clients et habitués qui viennent chercher leurs sabots sur mesure. "Pour aller au poulailler, au potager, faire ce qu'on a à faire dehors, les sabots c'est pratique parce qu'on rentre dedans, et puis on est isolé", explique un habitué. Claude Simon cherche aujourd'hui un jeune motivé pour le former. Il est l'un des trois derniers sabotiers de Bretagne.
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