Visa pour l'Image, 20ème
Ils sont venus, ils sont tous là, et cette fois, Perpignan est bel et bien devenu le centre du monde.
_ Ils : les photographes de presse avec leurs images du Darfour ou d’Afghanistan, de Bagdad ou de Chine.
Rétrospectives aussi de ceux qui ont donné leurs plus belles lettres de noblesse à la photographie de presse lorsque le monde découvrait le Vietnam ou Mai 68 : David Douglas Duncan, Horst Faas ou Göskin Sipahioglu. Sans leurs images, notre planète serait un peu plus sourde, un peu plus ignorante, un peu moins humaine.
C’était dimanche en début de soirée à l’hôtel Pams et sous une pluie qui ne se décidait pas à tomber dans une moiteur suffocante digne des rizières du Vietnam. Un "welcome drink" doublement arrosé. Deux ou trois gouttes avec parcimonie comme pour bénir un anniversaire sans toutefois mouiller ni les petits fours, ni le beau linge.
_ Emergeant d’une tête, la silhouette longiligne de Jean-François Leroy qui ordonnait un repli stratégique vers les abris. Les 20 ans de Visa pour l’Image, c’est lui, le coup de gueule et la passion, c’est encore lui. Mais pour une fois, il n’a pas été entendu. Personne n’a bougé. On parlait surtout photo, bien sûr, retrouvailles et souvenirs et pas vraiment météo…
Visa pour l’Image, un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui pensent que si notre monde est envahi d’images de toutes sortes, le photographe de presse exerce, lui, un métier unique, risqué mais indispensable.
A voir jusqu’au 14 septembre dans une dizaine de lieux à Perpignan.
France Info est partenaire de Visa pour l'Image.
Gérard Conreur
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