Une première journée mondiale pour célébrer la radio
La date n'a pas été
choisie par hasard. Le 13 février est désormais la journée mondiale de la radio,
une date pour rendre hommage à la radio des Nations Unies créée le 13 février 1948.
À l'occasion de cette journée, les grands groupes du monde entier se sont
regroupés et un site a été créé www.wrd13.com
pour que les auditeurs puissent raconter leur amour de ce média.
Ainsi, ce jeune journaliste de Goma en République
démocratique du Congo raconte ses souvenirs d'enfance :* " On se disputait
souvent avec papa et mes frères et sœurs. J'allais voler la radio de mon père
pour l'écouter toute la journée. Je me disputais aussi avec mes frères et sœurs
qui aimaient écouter de la musique. Moi j'écoutais des informations. "*
La radio résiste très bien à l'arrivée des nouveaux médias
en France notamment.* " C'est un média qui s'adapte parfaitement à la
mobilité. On l'écoute soit au casque, soit dans la voiture " , raconte Thierry
Lefebvre. Pour cet historien de la radio "elle s'adapte au comportement multitâche
des Français avec la possibilité d'écouter en faisant autre chose " .*
En Afrique du Sud, il existe des dizaines de radios, qui émettent dans une multitude de langues. On passe facilement de l'anglais au zoulou, de l'afrikaans au venda. Normal dans un pays qui compte 11 langues officielles.
Un rôle politique
À travers le monde, la radio joue un rôle politique, comme
en Colombie. Pendant des années guérillas et pouvoir se sont battus via les
ondes. Avec d'un côté la voix de la résistance, la radio des FARC, et de l'autre radio de la
police. La première n'a pas cessé de perdre de l'audience, pilonnée par
l'armée. Mais la radio qui fait la pluie et le beau temps c'est la W. Sa
matinale est l'une des plus écoutées. Les politiques savent qu'il faut y passer –
à leurs risques et périls.
En Russie, ce sont 120
millions d'auditeurs potentiels qui peuvent se brancher sur 1.050 stations. Et
là aussi, les plus anciennes sont nées il y a 80 ans, c'est le cas de la Voix de la Russie. La radio Mayak existe depuis les années 60. La radio éco, la
radio de l'opposition, a perdu la moitié des 80 fréquences dont elle disposait
en 2000.
Une nécessité en Israël
Par moment, la radio est également une nécessité. C'est le
cas en Israël. Dans ce pays secoué par la guerre et les attentats, les Israéliens
sont rivés à leur poste. Dès qu'un événement grave survient, la radio publique et les radios locales se mettent ensemble. Un
peu partout, les responsables de guichets à la banque, poste ou dans les organismes
publics ont un poste à portée de main.
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