Un air de Printemps arabe sur Deauville
Un "plan Marshall" ou plutôt un "partenariat durable" . Voilà ce que devraient proposer les membres du G8 ce vendredi aux chefs de gouvernements tunisien et égyptien, invités en Normandie pour l’occasion.
"La démocratie demeure le meilleur chemin vers la paix, la stabilité, la prospérité, une croissance partagée et le développement", affirme le G8 dans son projet de déclaration finale.
"Je veux que ce sommet débouche sur un message très simple et très clair, celui que les plus grandes puissances mondiales se sont réunies pour dire à ceux qui, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, veulent plus de démocratie, plus de liberté et plus de droits, 'nous sommes à vos côtés'", explique le Premier ministre britannique David Cameron.
Mais après les paroles, reste à chiffrer ce soutien à la "transition démocratique" en Egypte et en Tunisie. Près de cinq mois après les révolutions, tous les indicateurs économiques des deux pays virent au rouge. Pour faire face à cette situation, le Caire réclame entre 10 et 12 milliards de dollars d'ici mi-2012 et Tunis 25 milliards de dollars sur cinq ans.
_ De source diplomatique, le montant total de l’aide pourrait s’élever à 30 ou 35 milliards de dollars. De son côté, le Fonds monétaire international pourrait également débloquer une enveloppe de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
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