Abandon de la fusion TF1-M6 : "L'Autorité de la concurrence avait des exigences que les chaînes ne pouvaient accepter", selon une spécialiste médias
Les deux groupes audiovisuelles ont annoncé renoncer à leur fusion. Un "coup dur" pour M6 qui est toujours à vendre, selon la journaliste Isabelle Roberts.
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/Xa1sKcbnIB1duXSXJuEM-LVuaEU/100x100/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
![L'autorité de la concurrence n'était pas favorable à la fusion TF1-M6. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/XDrRzcxbLkOHhRF_W1x1nJEfZ-Q/0x300:3200x2100/432x243/2022/09/16/phpHqXY1v.jpg)
"Le gros point noir pour TF1 et M6, c'était la vente de TF1 ou de M6. L'Autorité de la concurrence avait des exigences que les chaînes ne pouvaient accepter", a expliqué, vendredi 16 septembre sur franceinfo, Isabelle Roberts, journaliste, cofondatrice du site LesJours.fr, co-auteur avec Raphaël Garrigos d’une série d’articles sur le projet de fusion entre les deux chaînes de télévision.
Une menace Vincent Bolloré pour M6 ?
"C'est ce qui est écrit dans le communiqué, il n'y a plus aucune logique industrielle s'il faut vendre une des deux chaînes", poursuit-elle. "En cas de vente, il y aurait eu distorsion sur les programmes, mais le plus important aurait été sur la publicité. Les deux chaînes représentent 75% du marché publicitaire à la télévision. Ce qui est considérable et interdit", note Isabelle Roberts.
"Le coup le plus dur ce soir est pour M6 dont le groupe est toujours à vendre. Ça veut dire qu'il va y avoir d'autres acheteurs. M6 c'est aussi la radio RTL. Aujourd'hui, celui qui menace le plus le groupe M6, c'est Vincent Bolloré", conclut-elle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.