Premier grand oral international pour Sarkozy
La première raison du voyage du chef de l'Etat est son intervention sur l’Afrique prévue mardi. Il avait pris l’initiative de cette réunion le 27 août, devant les ambassadeurs réunis à l’Elysée, afin de mobiliser davantage la communauté internationale face aux défis de la paix et de la sécurité en Afrique. Cette réunion, la troisième du genre et la première à laquelle participe le président américain George W. Bush, aura lieu en présence du secrétaire général de l'ONU et du président malien de la Commission de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré. La crise au Darfour sera bien sûr au menu de ces discussions. Il s'agira d'accélérer les négociations sur le déploiement d'une présence internationale dans l'est du Tchad et au nord-est de la République centrafricaine.
Autre crise incontournable, celle du nucléaire iranien. Nicolas Sarkozy s'était prononcé jeudi pour des "sanctions plus fortes" contre Téhéran si le dispositif actuel ne se révélait pas suffisant. "C'est une affaire extrêmement difficile mais la France ne veut pas la guerre", a insisté le président, prenant ses distances avec son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui avait invité le monde à "se préparer au pire".
Un dossier iranien que l'on retrouve là où on ne l'attend pas forcément : avant la grand-messe de demain, Nicolas Sarkozy a pris part au sommet sur le climat organisé par Ban Ki-moon à l'approche des négociations de Bali sur l'après-Kyoto. Le président français en a profité pour répéter que la France était "prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile", ajoutant, en allusion à l'Iran, que "c'est d'ailleurs la meilleure réponse à ceux qui veulent, en violation des traités, se doter de l'arme nucléaire".
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