Libres, une semaine après l'annonce du retrait des troupes françaises en Afghanistan
Pour l'instant, on ne connaît pas les modalités exactes de la libération
de Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier. Mais le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé a affirmé mercredi que "la France ne paie pas de rançons". Il a ajouté que le président afghan Hamid Karzaï avait beaucoup "aidé" à la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière.
Pour la plupart des spécialistes, cette libération serait en fait liée à l'annonce par la France, jeudi dernier, du retrait de ses troupes en Afghanistan.
"Ces otages étaient en quelque sorte la punition de l’intervention française", explique Gérard Challiand, spécialiste des conflits et du terrorisme. Cette libération est "une sorte de prime au retrait des troupes étrangères, invitant les autres alliés de l’Otan à se retirer", ajoute-t-il.
La retrait des troupes françaises aura-t-il été décisif pour cette libération ? "Je ne pense pas", répond Pierre Servent, spécialiste des questions militaires, "peut-être la mort de Ben Laden a-t-elle eu une incidence, mais sûrement pas décisive non plus". "Je pense qu'on est plus dans les revendications locales du chef de guerre qui les détenait", ajoute-t-il.
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