Cet article date de plus de quatorze ans.

Les internautes tiennent à leur vie privée

Près de trois internautes sur quatre sont gênés par la conservation des données les concernant
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les internautes sont aussi des clients potentiels pour les marques. (© France)

Près de trois internautes sur quatre sont gênés par la conservation des données les concernantPrès de trois internautes sur quatre sont gênés par la conservation des données les concernant

71% des utilisateurs du net se déclarent dérangés à l'idée que les marques stockent dans leurs fichiers, des données privées selon une étude menée par le cabinet Market Audit avec le soutien de la Commission nationale informatique et libertés.

Pour la réaliser, 28.000 internautes ont été interrogés en ligne par 14 marques partenaires.

A la question "à quel niveau d'intrusion dans votre vie privée se situent les marques et les enseignes", 40 % des consommateurs répondent que ce niveau est "élevé", contre 29 % en 2007.

Surfer sur internet n'est pas anodin. Presque à chaque clic, les marques enregistrent des données sur le comportement de l'internaute, ses habitudes, ses domaines de prédilection... pour ensuite mieux cibler leurs publicités.

"On arrive dans un monde hyper-connecté et tout cela fait émerger de nouvelles possibilités marketing", a souligné Yan Claeyssen, président d'ETO Digital, lors d'une conférence de presse.

Même si 67% des consommateurs disent connaître la Cnil, ils sont quasiment aussi nombreux (66%) à déclarer ne pas se sentir suffisamment informés sur leurs droits à la protection des données personnelles.

Parmi les informations qu'ils ne souhaitent en aucun cas divulguer aux marques, même en échange d'avantages personnalisés, les internautes citent en premier leur photographie (71%), puis leurs revenus (66%), les coordonnées de leurs amis (56%) et les prénoms de leurs enfants (48%).

Quant aux modes de communication des marques avec les consommateurs, "les appels téléphoniques, que ce soit sur le mobile ou sur le fixe, sont aujourd'hui complètement rejetés", de même que les fenêtres publicitaires surgissantes (pop-up), a expliqué Peter Van Vliet, directeur général de Market Audit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.