Cet article date de plus de treize ans.

Le leader nationaliste serbe Vojislav Seselj devant ses juges

Le procès de celui qui avait enflammé les Balkans dans les années 90 par ses discours haineux s’est ouvert ce matin devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © REUTERS/Ivan Milutinovic)

Bien qu’accusé de meurtre, torture, persécution, traitements cruels, actes inhumains, destruction aveugle et pillages à l'encontre de Croates et de Bosniaques musulmans durant les guerres en ex-Yougoslavie, Vojislav Seselj demeure, après une décennie, le patron du parti radical serbe (SRS), le plus puissant parti serbe depuis des années.

Il était un proche de l'ancien président de l'ex-Yougoslavie, Slobodan Milosevic, retrouvé mort dans sa cellule avant même la fin de son procès. Recherché par la justice internationale, il s'est livré de lui-même en 2003 et s'est refusé depuis à coopérer avec les défenseurs que lui avait désignés le Tribunal, exigeant d'assurer lui-même sa défense, à l'instar de Milosevic.
Le procès devait d'ailleurs commencer en fin d'année dernière, mais Seselj avait alors entammé une grève de la faim de 28 jours avant d'obtenir enfin cette permission.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.