Le leader nationaliste serbe Vojislav Seselj devant ses juges
Bien qu’accusé de meurtre, torture, persécution, traitements cruels, actes inhumains, destruction aveugle et pillages à l'encontre de Croates et de Bosniaques musulmans durant les guerres en ex-Yougoslavie, Vojislav Seselj demeure, après une décennie, le patron du parti radical serbe (SRS), le plus puissant parti serbe depuis des années.
Il était un proche de l'ancien président de l'ex-Yougoslavie, Slobodan Milosevic, retrouvé mort dans sa cellule avant même la fin de son procès. Recherché par la justice internationale, il s'est livré de lui-même en 2003 et s'est refusé depuis à coopérer avec les défenseurs que lui avait désignés le Tribunal, exigeant d'assurer lui-même sa défense, à l'instar de Milosevic.
Le procès devait d'ailleurs commencer en fin d'année dernière, mais Seselj avait alors entammé une grève de la faim de 28 jours avant d'obtenir enfin cette permission.
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