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La Miss de Geneviève de Fontenay est Miss Provence

Auline Grac, 21 ans, a été élue "Miss Prestige national" lundi soir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Auline Grac (à dr.), tout juste élue "Miss Prestige national" 2013, pose aux côtés de "Miss Prestige national" 2012, Christelle Roca, le 10 décembre 2012. (MIGUEL MEDINA / AFP)

MEDIAS - La France compte à nouveau deux reines de beauté : 48 heures après Miss France, Miss Prestige national 2013 a été élue, lundi 10 décembre au Lido, à Paris, en présence de Geneviève de Fontenay. Miss Prestige national est Miss Provence 2012. Auline Grac, âgée de 21 ans, mesurant 1,79 m, a une mère originaire de Guyane et un père d'Aix-en-Provence, ville où elle habite. Elle est étudiante en première année d'ostéopathie.

Parmi sept finalistes désignées par des votes publics par téléphone, miss Provence a été élue par un jury présidé par le journaliste Henry-Jean Servat et composé notamment du journaliste Yvan Levaï et du styliste Jean-Claude Jitrois. Les 30 miss régionales ont défilé sur la scène du Lido en costumes folkloriques, en robes de soirée et en maillots de bain "une pièce". La cérémonie a été retransmise sur internet par le site Dailymotion.

Miss Provence défile au Lido, le 10 décembre 2012. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Clause de non concurrence

En conflit éthique avec Endemol, société de production à qui elle a vendu la cérémonie Miss France, Geneviève de Fontenay n'était pas l'organisatrice de la finale dissidente. Après plusieurs jugements notamment pour "parasitisme", Geneviève de Fontenay s'est mise en retrait. Le concours Miss Prestige national est actuellement présidé par Christiane Lillio, Miss France 1968.

La finale Miss Prestige national 2013 a été interdite en octobre par un jugement du tribunal arbitral, "qu'elle soit organisée directement ou indirectement" par la dame au chapeau toujours soumise à une clause de non concurrence envers Endemol. Une astreinte de 10 000 euros a été fixée par les juges. Estimant ne pas être visés par le jugement, Christiane Lillio et les comités régionaux clament leur indépendance tout en réaffirmant "leur attachement indéfectible aux valeurs prônées par Mme de Fontenay".

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