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La France envoie 700 soldats de plus en Afghanistan

Nicolas Sarkozy l'a confirmé au sommet de Bucarest : la France va envoyer un bataillon de militaires français - soit 700 personnes environ - dans l'est de l'Afghanistan. Ce qui portera à environ 2.300 le nombre de soldats français sur le sol afghan.
Article rédigé par franceinfo
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La France va envoyer "un bataillon" supplémentaire de soldats en Afghanistan. Le chef de l'Etat l'a annoncé hier soir à ses homologues, réunis pour un dîner à huis clos à Bucarest. Il l'a confirmé publiquement ce matin.

Un bataillon, c'est-à-dire environ 700 militaires. Soit moins que le "millier" de soldats que Nicolas Sarkozy avait annoncé la semaine dernière à Londres.

L'envoi de ce nouveau contingent satisfait particulièrement les États-Unis et le Canada : les nouveaux soldats français seront en effet déployés dans l'est de l'Afghanistan, ce qui permettra aux soldats américains qui se trouvent actuellement dans cette zone d'aller renforcer les forces canadiennes dans le sud du pays.

La France revient dans l'Otan

Les 26 dirigeants de l'Otan ont par ailleurs dit oui hier soir à l'entrée de l'Albanie et de la Croatie. En revanche, ils ne sont pas parvenus à s'entendre pour ouvrir la porte de l'Alliance Atlantique à la Géorgie, à l'Ukraine et à la Macédoine, pour ne pas fâcher Moscou. Les deux pays bénéficient tout de même d'une procédure de pré-intégration, le plan d'action pour l'adhésion, qui les associe à l'Otan sans leur promettre d'adhésion finale. Quand à la Macédoine, la Grèce a mis son véto à son intégration tant que le conflit sur son nom ne sera pas réglé.

Par ailleurs, un autre pays doit rejoindre pleinement l'Otan : la France. Nicolas Sarkozy l'a annoncé ce matin à la tribune. La France va décider avant la fin 2008 si elle rejoint les structures militaires intégrées de l'Otan. Ce retour serait officialisé au sommet d'avril 2009, que la France et l'Allemagne ont proposé d'organiser à Strasbourg et à Kehl. Le président de la République pose une condition à ce retour : que l'Europe de la défense soit renforcée.

Le général de Gaulle avait quitté les structures intégrées en 1966, estimant qu'elles étaient trop inféodées aux Américains.

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