L'UNESCO ouvre les portes de la Bibliothèque numérique mondiale
Il s’agit d’un site internet, le www.wdl.org, qui met à disposition des dizaines de milliers de documents à travers le monde. Une idée de la Library of Congress, l’une des plus grandes bibliothèques américaines, rendue possible grâce à la collaboration de 26 bibliothèques ou instituts culturels de 19 pays.
L'Arabie Saoudite, le Brésil, la Chine, l'Egypte, les Etats-Unis, le Japon, le Royaume-Uni ou encore la Russie sont parmi les premiers contributeurs. En France la BNF, la Bibliothèque Nationale, a participé à l’opération.
Le but est de réduire la fracture numérique et permettre au plus grand nombre d'accéder gratuitement aux trésors que renferment les plus grandes bibliothèques internationales : livres, manuscrits, cartes, films, enregistrements… L’opération est également destinée à fournir du matériel aux élèves et aux éducateurs, mais aussi au grand public.
Avec la BNM, l'UNESCO entend promouvoir les valeurs qu'elle défend, comme la diversité linguistique en offrant des fonctions de recherche et de navigation en anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe.
“Tout contenu est fourni à titre non exclusif. Les organisations peuvent proposer les mêmes à d'autres bibliothèques, chacun restant propriétaire de ses contenus et souverain”, souligne le coordonnateur de l'UNESCO.
Les initiateurs du projet se sont aussi assurés du partenariat de pays comme le Maroc, l'Ouganda, le Qatar, le Mexique ou la Slovaquie, pour créer un phénomène d'entraînement. L'UNESCO promet de fournir une aide à ses membres qui n'ont pas les moyens techniques ou financiers de numériser des contenus.
Mikaël Ponge, avec agences
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