49 % des internautes français ont déjà téléchargé illégalement, selon une étude de l'Hadopi

Les pirates sont en majorité "des hommes et ils regroupent non seulement des adolescents et des jeunes adultes, mais aussi des quadragénaires aisés", aussi "grands consommateurs de biens culturels", selon Le Figaro qui publie les conclusions d'une étude de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet.

Deux tendances caractérisent le piratage: "le pirate est plus souvent un homme qu'une femme" (dans 56 % des cas, il s'agit d'un homme, dans 42 % une femme) et il s'agit d'un "phénomène de génération", qui touche les plus jeunes. Le phénomène concernerait ainsi 70 % des 15-24 ans et 55 % des 25-39 ans. A en croire l'étude, "seuls les seniors semblent sourds" aux sirènes de la Toile. "Les plus de 40 ans sont encore 32 % à avouer des consommations de culture sur le Net", rapporte Le Figaro.

"La figure du pirate aisé semble (...) dominer la tranche aisé des 25-39 ans": "souvent suréquipé en matériel high-tech, appartenant aux classes supérieures, il dépense plus que les autres en produits culturels licites sur le Net".

Premier motif invoqué par les pirates interrogés dans le cadre de l'étude (réalisé du 25 octobre au 4 novembre derniers auprès de 2687 personnes âgées de 15 ans et plus): le prix trop élevé des "produits" culturels qu'ils téléchargent illégalement, répondent 37 % d'entre eux.

Facteur négatif pour les producteurs de ces contenus culturels: en novembre, un mois après l'envoi des premiers courriels de l'Hadopi, encore 52 % assuraient ne pas vouloir changer de comportement.

Facteur positif: selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), les producteurs de musique notent une forte hausse de leurs ventes en ligne l'an dernier.