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Les Bourses européennes ont lourdement chuté lundi pénalisées par les craintes de contagion de la crise de la dette

L'indice CAC 40 a lâché 2,04% à 3.650,71 points après avoir inscrit un nouveau plus bas de l'année à 3.645,7 points en séance portant à 8,3% son repli depuis le début du mois. Il pourrait retomber à son niveau de novembre 2010, estiment les analystes.Les places de Londres et Francfort abandonnant toutes les deux 1,55%.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les dirigeants de la zone euro se réuniront jeudi pour tenter de résoudre les problèmes de financement de la Grèce (AFP - Spencer Platt - Getty Images)

L'indice CAC 40 a lâché 2,04% à 3.650,71 points après avoir inscrit un nouveau plus bas de l'année à 3.645,7 points en séance portant à 8,3% son repli depuis le début du mois. Il pourrait retomber à son niveau de novembre 2010, estiment les analystes.

Les places de Londres et Francfort abandonnant toutes les deux 1,55%.

L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé lundi sur une chute de 3,06% à 17.885 points malgré pour rassurer les marchés qui restaient très inquiets pour l'avenir de la zone euro dans l'attente du sommet de jeudi.

Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a cédé 1,81% et l'EuroFirst 300 a reculé de 1,59%.

Alors que les analystes ont commencé à évaluer les besoins en fonds propres des banques dans l'hypothèse de décotes plus sévères sur les dettes publiques de certains Etats de la zone euro, l'indice bancaire européen a chuté de 3,08% et celui des assureurs de 3,42%.

Après et des informations financières communiquées à cette occasion, les analystes ont commencé à évaluer les besoins de fonds propres des banques dans l'hypothèse de plus sévères décotes sur les dettes publiques de certains Etats de la zone euro.

Les analystes de Société générale CIB estiment par exemple que des décotes de 50% sur les dettes souveraines grecque, irlandaise et portugaise et de 20% sur les dettes espagnole et italienne, en plus des stress tests, impliqueraient des besoins en capitaux de 22 milliards d'euros.

et tenteront de résoudre une partie des problèmes de financement de la Grèce dans l'espoir de calmer les craintes sur une possible contagion de la crise à d'autres pays de la zone.

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