Les banques françaises veulent favoriser l'accès au microcrédit personnel et ont établi des principes communs
Sous l'égide de la Fédération bancaire française (FBF), elles se sont données pour objectif d'accorder 10 000 à 15 000 microcrédits en 2011.
Les demandes ne pourront excéder 3.000 euros par dossier.
Elles seront destinées à "financer un projet, un besoin ponctuel dans une perspective d'accès, de maintien ou de retour à l'emploi ou pour la réalisation de projets d'insertion", selon un communiqué publié lundi.
Les prêts seront accordés à des taux faibles, "entre 3% et 4%", selon le directeur général du Crédit Agricole Georges Pauget, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse, en qualité de président de la Commission banque de détail de la FBF.
Les dossiers seront soumis aux banques, comme c'est déjà le cas, par le biais d'associations ou d'un acteur du "réseau social", avec un objectif d'accompagnement de l'emprunteur dès le départ et pendant toute la période de remboursement.
Les prêts ne seront consentis qu'à des emprunteurs solvables ou qui le deviendront grâce au microcrédit personnel, dans le cas d'un achat de véhicule permettant de se rendre sur son nouveau lieu de travail, par exemple.
Une offre minimum par département
Pour faciliter l'accès au microcrédit, la FBF prévoit que d'ici juin, chaque département français comptera au moins une offre émanant d'un établissement bancaire.
Par ailleurs, la fédération a recruté un responsable du microcrédit, Yves Collombat, qui sera chargé de la mise en place du dispositif, en coordination avec les banques et les associations. Chaque banque a également désigné un représentant qui participera aux travaux liés à ce projet.
Par le biais de son site "les clés de la banque", la FBF offrira également aux associations des outils pour leur permettre de monter une demande de crédit au nom d'un particulier.
La FBF s'est fixé comme objectif de traiter au moins 7.000 dossiers en 2010 et de 10.000 à 15.000 en 2011.
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