Cet article date de plus de douze ans.

Le Sénat italien a adopté vendredi un plan anti-crise promis à l'Union européenne dans le but de rassurer les marchés.

Le vote en Italie s'est passé sans accroc comme l'avait demandé le président italien Giorgio Napolitano aux sénateurs.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (GIUSEPPE CACACE / AFP)

Le vote en Italie s'est passé sans accroc comme l'avait demandé le président italien Giorgio Napolitano aux sénateurs.

Ceux-ci ont applaudi l'arrivée en leur sein de l'ex-commissaire européen Mario Monti pressenti pour succéder au Cavaliere et nommé mercredi comme sénateur à vie. Les marchés continuaient de parier sur la désignation rapide de "Super Mario" à la tête d'un gouvernement de transition sans doute dès dimanche, par le président de la République Giorgio Napolitano, après la démission de M. Berlusconi attendue samedi.

Optimiste, la Bourse de Milan prenait plus de 3% en milieu d'après-midi tandis que les taux obligataires italiens redescendaient autour de 6,5%, sous le seuil psychologique des 7%, qu'ils avaient largement dépassé au pic de la crise de confiance dans l'Italie. Selon des opérateurs financiers, M. Monti "vaut 100 à 150 points de spread", l'écart entre taux italiens et allemands.

M. Monti, déjà reçu pendant deux heures la veille, a revu vendredi le président Napolitano, devenu le "deus ex machina" de la politique italienne, pour discuter de l'exécutif de transition qui pourrait prendre ses fonctions dès lundi matin.

Un gouvernement de "large entente"

M. Napolitano privilégie, selon les médias, un gouvernement "de large entente", soutenu par une ample majorité parlementaire, où siégeraient à la fois le PDL de M. Berlusconi et de l'opposition de gauche et centriste, jusqu'aux législatives du printemps 2013.

Cette hypothèse suscite de gros remous au sein du PDL du Cavaliere qui est personnellement partisan du "oui" alors que des poids lourds du parti réclament des élections immédiates pour clarifier le jeu politique.

Les investisseurs redoutent pour leur part une période électorale et de flottement à la tête de la troisième économie de la zone euro.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.