Cet article date de plus de treize ans.

Laurence Parisot réunit un "G5 patronal" sur la crise

A la veille de la rencontre, demain à camp David (USA), de George W. Bush, Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, la présidente du MEDEF a réuni aujourd’hui à Paris un "G5" du patronat. Objectif : élaborer un diagnostic commun de la crise et de formuler des préconisations pour l'avenir.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

La présidente du patronat français, Laurence Parisot, et ses homologues allemand (Jürgen R. Thumann), britannique (Richard Lambert), italien (Emma Marcegaglia) et américain (Donald J. Shepard), ont fait le point aujourd’hui sur la crise et formulé des préconisations pour l'avenir des systèmes monétaires et financiers internationaux.

Tout en soutenant les plans de sauvetages élaborés par les Etats-Unis et l’Europe pour soutenir le secteur bancaire, ils ont appelé les Etats à cesser leurs interventions dans l'économie une fois la crise internationale passée. "L'intervention de l'Etat pourrait ralentir les chances de retrouver un rythme de croissance soutenu" après la crise, a prévenu Mme Parisot à l’issue de la réunion, défendant vigoureusement le libre-échange, comme les autres représentants du patronat présents à ses côtés.

Un "G8 patronal" avec leurs homologues japonais, canadiens et russes, devrait avoir lieu le 4 décembre prochain à Paris.

Les réponses à la crise abordées demain à Camp David

Cette réunion intervient à la veille de la rencontre entre Nicolas Sarkozy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, et le président George W. Bush demain à Camp David (USA). Une rencontre où il sera notamment question de l'organisation d'un sommet du G8 élargi aux pays émergents, que l’Union européenne appelle de ses vœux.

Si les Etats-Unis ont donné jusqu'ici leur accord "de principe", reste à convaincre Washington d’organiser ce sommet avant la fin de l’année, comme le demande les 27. "L'Europe veut le sommet avant la fin de l'année, l'Europe le demande et l'Europe l'obtiendra", a martelé le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE lors du sommet de Bruxelles jeudi.

Les Européens voudraient aussi convaincre les Américains d'aller vers une forme de supervision mondiale des marchés. Ils appellent à une réforme du Fonds monétaire international (FMI) en ce sens.

Cécile Mimaut, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.