La Société Générale intéresserait le Crédit Agricole
Ca sonne comme une déclaration d'amour, mais l'amant reste encore un peu timide. Interrogé sur les intentions du Crédit Agricole si la Société Générale était la cible d'une offre d'achat, son directeur général, Georges Pauget, a répondu : “Si le paysage bancaire français devait évoluer, il va de soi que nous ne serions pas indifférents à cette évolution”.
Une tiédeur qui s'explique par crise des subprimes, qui a douché les ardeurs du Crédit Agricole. La banque a perdu 3,3 milliards d'euros dans l'affaire, et annonce un bénéfice en recul de plus de 16% à 4 milliards d'euros “seulement” en 2007. Le Crédit Agricole est plus touché que BNP Paribas (1,2 milliard de dépréciations) ou Société Générale (près de 3 milliards).
D'ailleurs, Georges Pauget annonce qu'il ne prévoit aucune acquisition significative, préférant privilégier la “croissance interne”.
Malgré ces nouvelles maussades, le titre Crédit Agricole a ouvert en hausse à la bourse de Paris.
Grégoire Lecalot, avec agences
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