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La première économie du monde a créé 162.000 postes nets en mars

C'est ce qu'indique les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail. C'est le chiffre le plus élevé depuis mars 2007.Le taux de chômage reste à 9,7% et devrait rester une préoccupation durable.Les Etats-Unis ont probablement mis fin à un long cycle de destructions d'emplois.
Article rédigé par France2.fr
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C'est ce qu'indique les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail. C'est le chiffre le plus élevé depuis mars 2007.

Le taux de chômage reste à 9,7% et devrait rester une préoccupation durable.

Les Etats-Unis ont probablement mis fin à un long cycle de destructions d'emplois.

Ce cycle était le plus dévastateur depuis les années 1930.

La Maison blanche s'est félicitée des "signes d'un rétablissement progressif du marché du travail", qu'elle a trouvés "encourageants".

Avant les chiffres de mars, la première économie mondiale alternait pertes et créations d'emplois, laissant penser à une stabilisation de son marché du travail.

Si elles se confirment, ces créations d'emploi feront enfin ressentir aux ménages l'effet d'une reprise économique engagée depuis l'été, et qui profitait essentiellement aux entreprises et à leurs actionnaires, peu aux salariés.

L'économie a été aidée par 48.000 embauches dues au coup d'envoi du recensement décennal, le secteur privé a apporté une contribution décisive. Les économistes ont noté les 41.000 embauches réalisé dans l'industrie. Si ce chiffre est encore modeste, il est le signe du rétablissement d'un secteur laminé par la récession.

Les services (plus de 85% de la main-d'oeuvre non agricole) ont ajouté 121.000 emplois, la santé affichant notamment une croissance importante de ses effectifs (27.000).

L'augmentation du travail temporaire, signe encourageant
Autre élèment intéressant, le chiffre des embauches nettes dans le travail temporaire: "elles ont augmenté de 40.000 en mars et sont maintenant supérieures de plus de 300.000 à leur creux de septembre 2009, un élément positif pour la croissance future", a par ailleurs relevé Aaron Smith, de Moody's Economy.com.

L'ombre au tableau était la stabilité du taux de chômage, coincé à 9,7% pour le troisième mois consécutif. Parmi les 15 millions de chômeurs du pays, 44,1% sont classés de longue durée (27 semaines ou plus), un record dans les statistiques du département du Travail.

"Il est évident que le marché du travail américain reste gravement déprimé (...). Il faudra une croissance durable et robuste de l'emploi pour faire baisser ce chômage", a estimé la Maison Blanche.

Si l'on tient compte des personnes exclues de la population active comme les chômeurs dits découragés, et les salariés à temps partiel qui cherchent un temps complet, le taux de chômage "réel" a augmenté de 0,1 point en mars, à 16,9%.

Les places financières étant fermées pour le Vendredi saint, la réaction des marchés s'est traduite par un renforcement du billet vert. L'euro est repassé sous la barre des 1,35 dollar dans la foulée de la publication de ces chiffres, pour se situer à 1,3493 dollar à 14H10 GMT.



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